Comment savoir qu’il n’y a à part soi plus personne est le monologue de la dernière locutrice d’une langue qui disparait avec elle. Au fil des pages, elle fait état de la mort de sa langue et, en même temps, de la perte d’une partie de sa propre identité et de ses racines.
Décupler nos vies est un récit d’anticipation qui imagine la commercialisation de lunettes technologiques permettant de vivre deux réalités en parallèle. Grâce à elles, le narrateur, comme le reste du monde, devrait être à même de remplir enfin toutes ses obligations sans compromis. À l’image du personnage qui se dédouble, le texte lui-même se déconstruit au fil des pages du livre.
Herbier d’usine est un recueil de poèmes qui prennent place dans une usine, la nuit, près d’une frontière. Traversée poétique d’un monde du travail industrialisé, le texte se veut une manière de réenchanter ce lieu mécanique et froid, et de questionner en filigrane une certaine culture ouvrière.
Sans moi est l’autobiographie d’un être qui n’existe pas. Pour cause, il n’est jamais né. Son possible père et son hypothétique mère ne se sont jamais rencontrés. Le narrateur explore ainsi toutes les potentialités de sa propre vie à venir, et s’interroge sur les événements qui pourraient enfin faire se réaliser son souhait le plus cher : enfin, venir au monde.
Le collectif Hétérotrophes a été fondé par six ancien-ne-s étudiant-e-s de l'Institut littéraire suisse: Arthur Brügger, Romain Buffat, Gaia Grandin, Thomas Flahaut, Pablo Jakob et Leïla Pellet.